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06 Oct

Auroville, la cité idyllique ?

Publié par La pintade rose  - Catégories :  #j'aime

Auroville, la cité idyllique ?

Quarante ans, le bel âge, dit-on souvent. Le début de la sagesse. C’est en tout cas le nombre d’années que fêtera Auroville le 28 février prochain. Auroville ? Mais si, souvenez-vous, cette communauté utopique internationale fondée en Inde en 1968, en pleine époque hippie, par la Mère, compagne spirituelle de Sri Aurobindo, fondateur du “yoga intégral” et militant politique accusé un moment d’avoir commis des attentats au Bengale.

Située sur la côte de Coromandel, dans le Tamil Nadu, à une dizaine de kilomètres au nord de l’ancien comptoir français, la “cité de l’Aurore” se voulait être “une ville universelle où hommes et femmes de tous pays pourraient vivre en paix et en harmonie progressive au-delà de toute croyance, de toute politique et de toute nationalité”et dont le but était de “réaliser l’unité humaine”. Ce vaste programme répondait à un rêve fait dès 1954 par celle que l’on appelle la Mère, de son vrai nom Mirra Alfassa, née à Paris en 1878 d’un père turc et d’une mère égyptienne.

Cette artiste peintre, élève de Gustave Moreau et épouse de l’impressionniste Henri Morisset, rencontre Sri Aurobindo lors d’un voyage à Pondichéry en 1914. Ce n’est que six ans plus tard qu’elle le rejoint pour s’installer à l’ashram, dont elle prend les rênes en 1926, après que Sri Aurobindo eut décidé de se retirer du monde pour se consacrer à sa quête intérieure. Mirra décèdera en 1973, assassinée, raconte-t-on, par ses disciples. À défaut de pouvoir la déifier de son vivant, ce qu’elle refuse, ils la cloîtrent dans sa chambre et finissent par l’empoisonner pour l’ériger en déesse après sa mort. Aujourd’hui encore, il est impossible de faire un pas à Pondichéry sans apercevoir les portraits du philosophe et de la Mère qui trônent dans nombre d’échoppes ou de points Internet.

Il faut s’armer de patience et d’une carte détaillée pour rejoindre Auroville depuis Pondichéry. Même équipé de plans, il y a de fortes chan­ces pour que vous vous égariez dans le dédale des routes et des chemins de cette cité perdue dans la jungle et bâtie selon un schéma urbain en forme de galaxie. C’est d’ailleurs l’objectif plus ou moins avoué. On ne veut pas de touristes. Pas question de devenir le Goa de la côte Est ! Alors histoire de compliquer la tâche des visiteurs, les panneaux indicateurs sont ré­duits au strict minimum. Et quand vous avez l’audace de le faire re­marquer aux Aurovilliens chez qui vous arrivez après une bonne demi-heure d’errance, ils vous répondent d’un air évasif : “Ah bon ?!”

Une fois remis de ses émotions, le visiteur peine à se faire une idée objective de l’endroit où il se trouve. Il risque d’être déconcerté à la vue de ces Occidentaux, cheveux au vent sur leurs motos, qui ont l’air d’être en vacances permanentes. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Et de quoi vivent-ils ? “En fait, il y a autant d’Auroville que d’Aurovilliens”, commente Cécilia, une Française arrivée ici en 1994. La jeune femme habite une magnifique maison entourée d’un somptueux jardin tropical, située dans la Ceinture verte, à la fois zone tampon entre l’intérieur et l’extérieur, et poumon de la ville. Après avoir travaillé dans les deux écoles maternelles de la collectivité, elle anime à présent un atelier d’expression par la peinture selon la méthode d’Arno Stern. Son mari, lui, à l’exemple d’autres entrepreneurs d’Auroville (voir encadré) a créé une société d’architecture acoustique, active dans toute l’Inde, dont il reverse plus du tiers des revenus à la communauté. Les Occidentaux d’Auroville font partie d’une classe plutôt aisée…


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/voyage/article/2008/02/01/auroville-drole-d-rsquo-endroit-pour-une-visite_1338024_3546.html#j3DZDpAQZYax8Qgd.99

 

                                                  Info de La pintade rose OWN

 

j'ai visité cette ville .....  c'était en pleine guerre du golfe, pour y aller, il nous fallait systématiquement, passer dans un village d'une communauté musulmane..... nous avions déjà peur car ils nous regardaient d'un mauvais œil.

j'avais l'impression d'être dans une ville fantôme ! Surveillée et tout n'était pas permis !

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Coups de cœur, coups de bec d'une habitante de Sant Nazer (44600)