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24 Mar

Des femmmes contraintes de se déguiser en homme avant et encore aujourd’hui §§§

Publié par La pintade rose  - Catégories :  #Femmes Femmes..., #J'aime

Pour accomplir leur destinée, elle ont bravé le conservatisme toxique de leur société comme ces 8 femmes :

Rena Rusty Kanokogi : 

jeanne d’ Arc

anna Maria Lane 

Joanna Zubr 

Maria Quitera de Jésus Medeiros

Katrine Switzer

James Barry 

George Sand.

Voici leur vie et leur parcours ( je ne vous parle pas de  Jeanne d’Arc ni de George Sand que vous connaissez) :

 

 

Rena Kanokogi ( née Glickman ; 30 juillet 1935 - 21 novembre 2009) était une experte réputée du judo américain . En 1959, déguisée en homme, elle remporta une médaille lors d'un tournoi de judo du YMCA , mais dut la rendre après avoir reconnu qu'elle était une femme. En voyageant au Japon pour continuer son entraînement de judo, Kanokogi devint la première femme autorisée à s'entraîner dans le groupe masculin du Kodokan . Elle est peut-être mieux connue pour avoir été une pionnière de la compétition de judo féminin aux Jeux Olympiques .

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Anna Maria Lane (vers 1755–1810) fut la première femme soldat de Virginie à se battre avec l' armée continentale pendant la guerre d'indépendance américaine . Elle s'est déguisée en homme et a accompagné son mari sur le champ de bataille. Elle a ensuite reçu une pension pour son courage lors de la bataille de Germantown .

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Joanna Żubr (née le 24 mai 1782 à Berdyczów, décédée le 9 juillet 1852 à Wieluń [) - sergent de l' armée du duché de Varsovie , participante aux guerres napoléoniennes , la première femme à recevoir la croix de Virtuti Militari , la première femme-sergent de l'armée polonaise.

 

Après la fondation du duché de Varsovie , en 1808, Joanna Żubr et son mari Maciej Żubr venaient de la Galicie orientale , qui était annexée par l' Autriche . Il a rejoint l'armée. Peu de temps après, elle a également rejoint le 2nd Infantry Regiment (4th Company, 2e Bataillon) en tant que tireur, cachant son sexe à ses collègues et au commandement, portant un uniforme masculin.

Elle a participé à la campagne galicienne contre l'Autriche. Pour sa bravoure lors de la bataille de Zamość le 19 mai 1809, au cours de laquelle elle réussit à mener le groupe de soldats par une porte secrète près de la porte de Lwowska et à percer les murs pour gagner un canon, elle fut récompensée par le prince Józef Poniatowski avec la croix en argent Virtuti Militari ( elle avait alors 27 ans ). Elle a été l'une des premières femmes au monde à recevoir l'ordre d'héroïsme au combat et la première femme polonaise à recevoir la plus haute décoration militaire.

Après cette campagne, elle se rendit au 17e régiment d'infanterie de la division Dąbrowski . Son mari était cadet dans la même unité. Elle était la première femme de l'armée polonaise à être promue au grade de sergent. L'unité, renommée division de Wielkopolska , a pris part à la campagne de Russie de 1812 .

Pour la deuxième fois, contrairement au statut de l'Ordre, elle reçut la Croix d'argent de l'Ordre Virtuti Militari en 1812 pour le mérite lors de l'escarmouche à Bychowa sur le Dniestr, décorée par le général Dziewanowski.

Lors de la retraite de Napoléon de Moscou, elle fut séparée de son unité, mais elle réussit à s'échapper seule de la Russie. À l'été de 1813, après la perte de Cracovie par Józef Poniatowski , elle rejoignit les antennes polonaises en Saxe, où elle servit jusqu'au traité de paix de Fontainebleau, qui mit fin à la guerre. Elle a participé à dix-sept batailles et sièges.

Elle et son mari sont revenus en Pologne. Comme il leur était impossible de retourner sous l'occupation russe ou autrichienne, ils s'installèrent à Wieluń . Elle y mourut en 1852, à l'âge de 70 ans environ (ou 80 ans, selon les informations disponibles sur la pierre tombale) au cours de l'épidémie de choléra .

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Maria Quitéria de Jesus Medeiros (Feira de Santana, 27 juillet 1792 — Salvador, 21 août 1853) est une militaire brésilienne, héroïne de la Guerre d'indépendance. Elle est la première femme à s'être enrôlée dans une unité des forces armées brésiliennes et la première femme à avoir combattu pour le Brésil, en 1823.

En 1996, le gouvernement brésilien lui décerne le titre de présidente d'honneur de l'Armée brésilienne.

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Née en 1947, Kathrine Virginia Switzer étudie le journalisme à l’université de Syracuse, où elle s'entraîne au cross-country avec les hommes car aucune équipe féminine n'existe. Ayant entendu parler de Roberta Gibb (en), qui a parcouru le marathon de Boston en 1966 en 3 heures 21 minutes et 25 secondes mais sans être inscrite, Kathrine Switzer demande à son entraîneur Arnie Briggs de la laisser courir avec lui le même marathon. Il refuse d'abord, à cause des préjugés de cette époque qui estimaient que les femmes n'auraient pas assez d'endurance pour courir, que cela pourrait faire tomber leur utérus ou les masculiniserai. Il lui annonce tout de même qu'il l'aiderait dans sa démarche si elle se montre capable de courir cette distance à l'entraînement et si l'inscription d'une femme n'est pas interdite par le règlement.

Comme elle parcourt davantage que la distance d'un marathon à l'entraînement et que le règlement du marathon de Boston n'interdit pas explicitement aux femmes de participer, Kathrine Switzer parvient donc à convaincre Arnie Briggs de soutenir son inscription. Lors de son enregistrement officiel, elle préfère utiliser les initiales de ses prénoms, « K. V. » (Kathrine Virginia), qu'elle emploie déjà pour signer les articles qu'elle écrit pour le journal de l'université, notamment pour rendre hommage à J. D. Salinger et E. E. Cummings.

Elle a 20 ans. Le 19 avril 1967, jour de la course, elle porte le dossard 261. Elle est encouragée par les autres participants. Malgré son apparence et le fait qu'elle porte du maquillage, du rouge à lèvres et un serre-tête en plus de son short et d'un survêtement, elle n'est pas empêchée de prendre le départ aux côtés de son entraîneur Arnie Briggs et son compagnon Tom Miller, athlète de lancer de marteau. Au sixième kilomètre, elle est remarquée par le véhicule des journalistes et des organisateurs. L'un des organisateurs officiels, Will Cloney, ne parvient pas à l'arrêter, tandis qu'un autre, Jock Semple (en), tente de l'extraire de la course en la retenant et en essayant de lui arracher son dossard, en lui criant « Tirez-vous de ma course et donnez-moi ces numéros ! » Elle est défendue par Arnie Briggs, qui demande à Semple de la laisser courir, puis par Tom Miller, qui pousse Semple vers le bas-côté d'un violent coup d'épaule, ce qui permet à Switzer de poursuivre son parcours. Elle achève la course avec un temps d'environ 4 heures et 20 minutes, soit une heure de plus que le temps effectué l'année précédente par Roberta Gibb, qui n'était pas enregistrée. Les photos de cet incident font les gros titres dans le monde entier.

À la suite de sa course, Kathrine Switzer est disqualifiée de celle-ci et suspendue par l'AAU (la fédération américaine d'athlétisme), qui interdit aux femmes les courses sur route. Switzer milite pour que l'association d'athlétisme de Boston permette aux femmes de participer au marathon et pour qu'un marathon féminin figure au programme des Jeux olympiques. Finalement, le marathon de Boston est officiellement ouvert aux femmes en 1972 (où Switzer termine à la seconde place chez les femmes), et le premier marathon féminin olympique a lieu en 1984. Depuis 1967, elle travaille pour augmenter le nombre d'opportunités pour les femmes de courir, en différents endroits du monde.

Switzer remporte la victoire féminine au marathon de New York en 1974, avec un temps de 3 heures 7 minutes et 29 secondes (le 59e temps au total). Son meilleur temps personnel pour un marathon est de 2 heures 51 minutes 37 secondes, réalisé à Boston en 1975. Le 17 avril 2017, à 70 ans — 50 ans après sa première participation —, elle court pour la neuvième fois le marathon de Boston, avec le même numéro de dossard qu'en 1967, et achève sa course en 4 heures 44 minutes et 31 secondes. C'est son 40e marathon. Le 22 avril 2018, elle participe au marathon de Londres, qu'elle termine en 4 heures 44 minutes et 49 secondes.

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James Miranda Stuart Barry (vers 1789-1799 – 25 juillet 1865, né Margaret Ann Bulkley) est un chirurgien militaire de l'armée britannique. Barry a servi en Inde et au Cap, en Afrique du Sud. À la fin de sa carrière, Barry atteint le grade d'inspecteur général chargé des hôpitaux militaires. Durant ses missions, Barry a non seulement amélioré les conditions des soldats blessés, mais aussi les conditions des habitants indigènes. Barry a notamment réalisé la première césarienne effectuée par un chirurgien britannique en Afrique, opération après laquelle la mère et l'enfant ont tous deux survécu.

Bien que Barry soit connu et ait vécu sa vie d'adulte en tant qu'homme, il semble qu'il ait été assigné femme à la naissance et élevé comme une fille, nommée Margaret Ann Bulkley. Barry s'est fait passer pour un homme afin d'être acceptée comme étudiant à l'université et poursuivre une carrière de chirurgien. Barry est parfois considéré comme la première femme médecin britannique.

 

 

Des femmmes contraintes de se déguiser en homme avant et encore aujourd’hui §§§

A l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, je vous présente 6 grandes voyageuses dont les exploits méritent d’être salués.


  • Jeanne Baré… ou plutôt « Jean Baret » : 18ème siècle

Navigatrice et botaniste française du XVIIIè siècle, Jeanne Baré est la première femme à avoir fait le tour du monde en bateau. Dans une société dominée par les hommes, la seule façon de réaliser son rêve était de se déguiser… en homme. Quand son amant, Philibert de Commerson est engagé par le gouvernement pour effectuer des recherches botaniques à travers le monde, elle embarque sur le même bateau en se faisant passer pour son valet "Jean Baret". Pendant plus d’un an, personne ne découvre la supercherie. 

Commerson meurt sur l’île Maurice et Jeanne rapporte les récoltes botaniques en France. Louis XVI lui accorde alors une rente pour la remercier de ses exploits.

 

Les histoires de 6 grandes voyageuses méconnues à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes  - 22

 

 


  • Isabella Bird, l’oiseau anglais

Malgré une santé chancelante et les contraintes d’une société dominée par les hommes, la Britannique Isabella Bird a parcouru le monde de ses 23 à 72 ans. C’est en 1854, en se rendant aux Etats-Unis qu’elle attrape le virus du voyage qui ne la quittera plus jusqu’à sa mort. A cette occasion, elle écrit le livre à succès "An Englishwoman in America" dans lequel elle compte ses exploits de voyageuse. Suite a cela, elle escalade deux volcans à Hawaï, fonde un hôpital en Inde, aide les soldats britanniques à explorer le golfe persique et visite les chaines de montagne du Tibet. 

En 1892, elle devient la première femme à intégrer la Société Royale de Géographie. Avant sa mort, elle explore la Malaisie, la Corée, le Japon, la Chine et enfin le Maroc.


  • Anne Cohen Kopchovsky, le tour du monde à bicyclette

En 1894, cette mère de trois jeunes enfants fait le pari de faire le tour du monde à bicyclette tout en gagnant 5000$ pendant le voyage. Elle veut prouver au monde qu’une femme a non seulement les capacités physiques et d’orientation nécessaire à la réalisation d’un tel exploit, mais qu’elle peut également être financièrement indépendante d’un homme. Pendant 15 mois, la jeune femme abandonne son rôle traditionnel d’épouse et enfourche une bicyclette d’homme. 

Elle parvient à gagner 5000$ facilement en vendant des photographies d’elle même et en louant de l’espace publicitaire sur son vélo.


  • Amelia Earhart, transatlantique en solitaire

Née dans le Kansas en 1897, Amelia Earhart est une meneuse depuis l’enfance. Suite à un baptême de l’air en 1920, elle ne vit que pour l’aviation. Elle travaille pour se payer des leçons de pilotage, puis son premier avion. Huit ans après son premier vol, elle devient la première femme à traverser l’Atlantique

Elle retente l’expérience en 1932 et devient la première femme à le traverser en solitaire. Elle meurt mystérieusement au dessus du Pacifique Sud en essayant de battre le record de vol autour du monde.

 

Les histoires de 6 grandes voyageuses méconnues à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes  - 18
 

 


  • Cassandra de Pecol, 196 pays en 18 mois et 26 jours

A seulement 27 ans, cette américaine vient de devenir la première femme de l’histoire à visiter tous les pays du monde. Elle a récolté les 198 000$ nécessaires au voyage grâce au crowdfunding et au parrainage d’entreprise. 

Au passage, elle a battu le précédent record de vitesse et est désormais la personne ayant visité tous les 196 pays du monde le plus rapidement. En tout, il lui a fallu 5 passeports pour réunir tous les visas et tampons nécessaires à son périple.

 

 

Zeinab, une iranienne de 23 ans qui a trompé les autorités en portant une fausse barbe pour assister à un match de foot. Avant chaque match, elle passe 3 heures à changer d’apparence. C’est l’un des ses amis, un maquilleur qui lui pose un à un les poils factice. Elle se bande les seins. Souvent, elle pleure de douleurs, ne peut presque plus respirer, dit-elle. Mais c’est le seul moyen parce que les spectateurs sont fouillés à l’entrée du stade.

Après chaque rencontre, Zeinab poste des photos d’elle sur Instagram. C’est pour elle une façon d’encourager les autres femmes à l’imiter. 

130 000 personnes la suivent sur le réseau social, le seul non censuré en Iran. Parmi eux, il y a une grande majorité ,d’hommes.

Des femmmes contraintes de se déguiser en homme avant et encore aujourd’hui §§§

Mais, Les Femmes ne veulent plus se déguiser en hommes. La bataille des femmes pour l’égalité est gagnée ou presque. Elles ont désormais le droit et le désir d’afficher leur Féminité.

C'est une guerre de plus d'un siècle que les femmes ont déclenchée pour obtenir un statut qui leur permette d'avoir une vie détachée des contraintes imposées par les hommes. Leurs batailles successives ont été le droit de vote, l'accès au travail, le contrôle des naissances, l'accès à l'enseignement supérieur. La victoire est quasi totale. Les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes - sept ans de plus en France -, avec une sensibilité moindre aux maladies, notamment infectieuses et cardio-vasculaires ; elles sont plus nombreuses à accéder à l'enseignement supérieur et au baccalauréat que les garçons, ainsi, en moyenne, 55 % des étudiants sont des étudiantes. Certes, il reste des domaines archaïques qui sont encore des bastions masculins, comme les partis politiques ou les grandes écoles. Toutefois, la percée de quelques femmes a permis de créer des modèles de réussite professionnelle féminine qui manquaient.

Les mannequins ont même retrouvé le sourire !

L'élément le plus marquant de la victoire complète des femmes est l'évolution de la mode et le retour de la jupe. Il est clair qu'il s'agissait au départ de gagner le droit de pouvoir s'habiller comme les hommes. Ma grand-tante fut poursuivie dans la rue parce qu'elle portait une jupe-culotte au début du XXe siècle ; ma femme fut la première dans une très grande entreprise industrielle américaine à oser porter un pantalon - c'était dans les années 1980 - ; et le succès d'Yves Saint Laurent tient notamment à l'audace qu'il a eue de faire porter un smoking aux femmes ! Des générations de femmes, depuis les années 1970, se sont habillées en copiant les vêtements des hommes : jean et tee-shirt au quotidien, et dans les cercles dominants, costumes et parfois même cravates. 

Il est temps d'en finir avec les monopoles masculins afin de pouvoir vite passer à autre chose. Par exemple, en ce qui concerne l'éducation, s'intéresser non plus au sujet passéiste des différences hommes-femmes, mais à la diminution de la compétence de nos enfants dans l'apprentissage des connaissances. Un phénomène qui hypothèque notre avenir.

LPR

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