Après moi, le déluge §§§
Imaginez que notre planète tout entière devienne un seul et même océan. Qu'adviendrait-il de nous ?
Je ne connaîtrais pas cela, mais notre descendance ... peut-être !
Nous détruisons notre monde et continuons à le faire malgré notre savoir.
Quel Désastre !
Connaîtrions-nous un nouveau déluge, cette fameuse montée des eaux ...
Enfer ou légende où tout reposât sur Noé qui sauvât l’humanité.
Voici une vidéo pour commencer .
Après ces dernières inondations et intempéries dans le sud et ailleurs ... et que l’on prévoit que le réchauffement climatique va rendre certains événements météo extrêmes plus fréquents, comme les épisodes de pluie intense — c’est même déjà commencé. Il n’est donc pas déraisonnable de penser qu’au moins dans certaines régions du globe, les inondations surviendront de en plus souvent.
tout ceci m'a fait penser aux différents déluges !
Certaines régions reçoivent très peu de pluie alors que d’autres en reçoivent énormément. Avec le temps, la plupart des populations se sont habituées à ces manques et à ces surplus. Le problème se pose en fait lorsque de brusques changements surviennent au moment où on s’y attend le moins. Une inondation se produit lorsque les cours d’eau ou la pluie envahissent des terrains habituellement découverts. Une sécheresse a lieu lorsqu’ une longue période de temps anormalement sec épuise les ressources en eau. Ces catastrophes naturelles sont souvent aggravées par l’action des humains. Par exemple, en construisant des routes et des villes asphaltées, l’homme empêche l’eau de s’infiltrer dans le sol. En s’accumulant à la surface, l’eau finit par causer d’importants dégâts.
La crue d’un cours d’eau, des pluies prolongées, une mer déchaînée ou un barrage qui se rompt peuvent provoquer des inondations. Celles qui sont provoquées par un cours d’eau en crue sont les plus fréquentes. La crue est l’augmentation de la quantité d’eau qui s’écoule dans un fleuve ou une rivière à la suite de pluies abondantes ou de la fonte rapide des glaces. Les orages provoquent parfois des inondations inattendues, de même que les pluies diluviennes associées aux cyclones et aux ouragans. En plus de tout détruire sur leur passage, les inondations contaminent parfois les réserves souterraines d’eau potable à cause des déchets de toutes sortes qu’elles charrient. Non seulement l’eau souillée devient impropre à la consommation, mais elle favorise la propagation de maladies qui font à leur tour de nombreuses victimes.
Selon ces nouvelles données, 300 millions de personnes dans le monde seront touchées par une inondation au moins une fois par an d’ici 2050 et jusqu’à 480 millions d’ici la fin du siècle dans un scénario climatique pessimiste (hausse des émissions de gaz à effet de serre). En France, un million de personnes sont concernées principalement sur le littoral de la Manche et sur la façade Atlantique.
Mais c’est en Asie que se concentrent les plus grands risques avec 70 % des habitants menacés. Rien qu’en Chine, 93 millions de personnes devraient connaître des inondations fréquentes en 2050, elles seront 42 millions au Bangladesh ou encore 36 millions en Inde.
À ce jour, 110 millions de personnes vivent déjà sous le niveau des marées hautes et 250 millions connaissent des inondations de façon répétée. En France, les premiers expulsés climatiques viennent de l’immeuble Signal, en Gironde, devenu le symbole de l'érosion marine. Ils ont dû être évacués en 2014 après une série d’événements météorologiques extrêmes qui ont fait reculer le trait de côte. Localement, le recul constaté est en moyenne de 5 à 7 mètres par an.
Alors faut-il être pessimiste ? Sans doute un peu, notamment sur ce qui nous menace. Parce que si l’on est pas clair sur les risques que le changement climatique et la crise écologique font peser sur nous, si on ne les répète pas (au risque d’être démoralisant), on aura toujours tendance à oublier le danger. Mais pas complètement pessimiste pour autant : le pessimisme lui aussi nous empêche d’agir, par désespoir. Les pessimistes diront « parce qu’il est trop tard, rien ne sert d’agir ». Alors il faudrait être réaliste ? Nécessairement, car ce n’est qu’en se confrontant à la réalité que l’on peut la changer. Mais il faut surtout être capable d’être pessimiste et optimiste au bon moment. Car il est là le paradoxe de l’optimisme : à force d’être (trop) optimiste sur la gravité du changement climatique, nous avons oublié d’être optimistes sur nos capacités à changer radicalement notre mode de vie pour inverser la donne. Nous faisons des changements à la marge car nous ne pensons pas qu’il est possible de vivre (et de bien-vivre) sans le confort que nous a apporté le pétrole et ses avatars. C’est pourtant là qu’il faut être optimiste : c’est un changement difficile, qui nécessitera des efforts radicaux et une refonte globale de notre système économique et social (contre les intérêts économiques et institutionnels de nombreux acteurs actuels), mais c’est un changement possible. C’est surtout un changement nécessaire et indispensable.
Alors sur le changement climatique, soyons pessimistes. Préparons nous au pire. Mais sur notre capacité à changer, soyons optimistes : nous pouvons envisager un modèle différent, un modèle écologique et responsable, en nous focalisant sur les vrais problèmes et les vraies solutions.
Les délires d’une amie
Que d'eau ! Que d'eau !
Mon imagination débordante m’a entraînée vers quelques hypothèses :
Si je vivais dans une zone inondable, je mettrais le maximum de meubles montés avec des poulies (comme dans le film « Alexandre le bienheureux » ces dits-meubles pourraient être robotisés. Une autre possibilité : la maison amphibie.
Si j'étais à la place de Noé : que ferais-je avec mon bateau ?
Et vous, que feriez-vous ?
LPR