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26 Feb

Voyage en Inde avec Modi (futur exterminateur)

Publié par La pintade rose  - Catégories :  #Les odileries, #je n'aime pas

La loi de Modi sur la citoyenneté oú elle exclut les minorités religieuses, les sdf , les sans-papiers et les musulmans qui représentent 14% du 1,3 milliard d’Indiens - craignent d’être relégués au rang de citoyens de seconde zone. Car, depuis 2014, le gouvernement nationaliste de Narendra Modi a entrepris une «hindouisation» de la société, ciblant les minorités et particulièrement les musulmans. Depuis sa réélection en 2019, le parti au pouvoir, le BJP (Bharatiya Janata Party), a accéléré le mouvement et semble bien décidé à concrétiser son programme nationaliste. Pour faire simple: l’Inde aux hindous.

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voici le lien sur l’homme Modi (maudit serait plus juste)
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Narendra_Modi

«Les chrétiens passent un peu sous le radar pour le moment car ils jouissent d’un pouvoir solide, le Vatican, et c’est une minorité riche. Mais les appels au lynchage des minorités religieuses de la part de certains groupes nationalistes hindous restent très forts»,

Voyage en Inde avec Modi (futur exterminateur)

Le gouvernement de Narendra Modi rêve de faire de l’Inde une nation exclusivement hindoue, faisant fi du sécularisme inscrit dans la Constitution depuis l’indépendance en 1947. Elle suscite une vaste controverse, car le recensement dans l’Assam, Etat du nord-est frontalier du Bangladesh, publié samedi 31 août, risque de priver de citoyenneté près de 2 millions d’habitants.

Pendant quatre ans, sous la supervision de la Cour suprême, a été mené un vaste recensement de la population (33 millions d’habitants), dans le but d’identifier les immigrés entrés en Inde pour fuir la guerre ou trouver des conditions de vie meilleures après l’indépendance du Bangladesh voisin (en 1971), pays à 90 % musulman. Les habitants de l’Assam ont dû produire la preuve de leur antériorité sur le sol indien – un travail difficile et aléatoire de rassemblement de documents très anciens (certificats de naissance, titre de propriété, etc.) – pour voir leur nom apparaître sur le registre national des citoyens (NRC).

Les deux compères : Le ministre de l’intérieur indien, Amit Shah, et le premier ministre, Narendra Modi, à New Delhi, le 25 décembre 2019. 

Ses adversaires y ont vu l’ombre du puissant ministre de l’intérieur, Amit Shah, lorsque le 5 janvier l’université Jawaharlal-Nehru (JNU) fut le théâtre d’affrontements particulièrement violents. Des individus masqués, probablement membres d’un syndicat nationaliste hindou dont il fut l’un des responsables dans le passé, ont brutalement pénétré dans l’université du sud de New Delhi et attaqué pendant trois heures étudiants et professeurs, à coups de pierres et de massues. Le bilan s’est élevé à une trentaine de blessés graves, dont la présidente du principal syndicat de l’université, Aishe Ghosh, en lutte contre une augmentation massive des frais de logement et de scolarité. A l’extérieur, la police est restée inerte.

L’opération, qui a suscité une vague d’indignation, aurait permis de détourner l’attention des médias des manifestations monstres qui secouent le pays depuis plus d’un mois contre la réforme de la nationalité, le Citizenship Amendment Act. Cinq jours après les incidents de la JNU, le 10 janvier, Amit Shah notifiait, sans bruit, l’entrée en vigueur de cette loi. Depuis cette date, les réfugiés hindous, sikhs, jaïns, bouddhistes, chrétiens, parsis, originaires d’Afghanistan, du Pakistan et du Bangladesh peuvent demander leur régularisation, à l’exception des musulmans, exclus du dispositif. Et personne ne sait ce qu’ils vont devenir. L’application de la réforme constitue une cinglante réponse à ceux qui pensaient que les manifestations feraient plier le gouvernement.

Rien n’arrête Amit Shah, ni ses adversaires politiques, ni la rue, ni les investigations judiciaires menées contre lui. Peu connu à l’étranger, voyageant rarement, l’homme est omniprésent en Inde, au Parlement, sur les estrades, dans les médias. Ami, confident, compagnon de route du premier ministre, et successeur potentiel, le ministre de l’intérieur a pris un tel poids dans la politique indienne que les médias ne parlent plus que du « gouvernement Modi-Shah ».

Article réservé à nos abonnés le gouvernement Modi parie sur le pourrissement de la contestation

Les deux hommes, que quatorze ans séparent – Modi a 69 ans, Shah a 55 ans –sont les architectes inséparables et indissociables.

Voyage en Inde avec Modi (futur exterminateur)
La goutte de trop ?

Dans ce contexte, la loi sur la citoyenneté, qui facilite la naturalisation de réfugiés à condition qu'ils ne soient pas musulmans, semble avoir été la goutte qui a fait déborder le vase.

Des villes et rues aux noms musulmans ont été rebaptisées ces dernières années pour leur donner une appellation plus "hindoue". Dans le même temps, des milices hindoues autoproclamées ont lynché plusieurs dizaines de personnes au nom de la défense de la vache sacrée, principalement des musulmans et des dalits (ex-"intouchables").

 

En août, New Delhi a révoqué de force le statut d'autonomie du Cachemire, seule région à majorité musulmane d'Inde.

En novembre, la Cour suprême a autorisé la construction d'un grand temple hindou à Ayodhya, sur l'emplacement d'une mosquée démolie en 1992 par des zélotes hindous. Cette destruction avait entraîné l'une des pires vagues de violences de l'histoire de l'Inde indépendante.

"Au coup d'après ils vont s'en prendre à toute l'Inde", a déclaré à une télévision indienne Ayesha Renna, une femme musulmane devenue une icône des manifestations après avoir protégé l'un de ses camarades étudiants des coups de policiers ce week-end à Delhi.

pour la petite histoire, en revenant bien en arrière, saviez-vous que la conquête des musulmans en Inde fut plus terrifiante encore ? Car si dans le reste du monde, que ce soit en Asie, en Afrique ou même en Yougoslavie, des populations entières choisirent de se convertir à l'islam plutôt que de subir la mort, les hindous, excepté une minorité appartenant aux castes les plus défavorisées, refusèrent d'embrasser l'islam – et les massacres furent horrifiants. Des villes entières furent brûlées et leurs populations passées au fil de l'épée. Chaque campagne successive fit des dizaines de milliers de victimes et des millions de femmes et d'enfants furent emmenés en esclavage. Chaque nouvel envahisseur bâtissait littéralement sa montagne de crânes hindous. Ainsi la conquête de l'Afghanistan en l'an 1000 fut suivie par l'annihilation de l'ENTIÈRE population hindoue de cette région, qu'on appelle toujours d'ailleurs « Hindu Kush », le massacre des hindous. Les Sultans Bahmani, qui gouvernaient en Inde centrale, s'étaient fixé un quota de 100 000 hindous par an et semblent s'y être tenus. Mais en 1399, le célèbre Timur fit mieux, il tua 100 000 hindous en UNE SEULE JOURNÉE, un record. Le Professeur K.S. Lal dans son livre La Croissance de la Population musulmane en Inde estime qu'entre les seules années 1000 à 1525, 80 millions d'hindous furent tués, (sans parler des famines et autres calamités naturelles engendrées par la guerre), « sans doute le plus grand holocauste de l'histoire de l'humanité »

Dans un pays où aucune discrimination ne s’est jamais exercée à l’encontre de la communauté juive, le livre “Mein Kampf” de Hitler est un best-seller. Nombre d’Indiens qui demeurent dans l’ignorance de l’Holocauste interprètent le récit d’Hitler comme le parcours d’un leader ambitieux et déterminé. Dans une interview filmée, le commerçant Rajesh Shah dont il est question dans l’article a expliqué qu’il ne savait pas que le Führer était un “méchant homme”.   

La croix gammée qui symbolise en Occident le nazisme et son idéologie haineuse a été inspirée à Hitler par le svastika, un symbole religieux important dans la religion hindoue. Ainsi, dans la tradition sacrée du Veda, en Inde, on trace sur la tête rasée des jeunes “initiés” le dessin d’un svastika. Le svastika est considéré comme un symbole bénéfique en Inde tout comme dans d’autres pays d’Asie. 
Le nom d’Hitler utilisé par des commerces en Inde serait dû essentiellement à une méconnaissance de l’histoire de la Seconde guerre mondiale et des heures sombres du nazisme, dont l’enseignement reste succinct dans ce pays. Les petits entrepreneurs choisiraient ce nom par opportunisme, parce qu’il suscite un certain écho et attire les curieux. Le patron d’un club de billard à Nagpur, dans le Maharashtra à l’ouest de l’Inde, expliquait fin août au New York Times que le nom de son local, “Hitler’s Den”, l’avait fait connaître dans toute la ville, et qu’il refusait de changer d’appellation.

(fin de la petite histoire) LPR 

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