Hypatie, femme savante en 350.... mais la femme intelligente fait peur !
ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES - Les femmes sont aujourd'hui fréquemment plus diplômées que leurs conjoints et un haut niveau de qualification n'est plus un obstacle à leur mise en couple. De leur côté, les hommes non diplômés continuent de rester plus souvent célibataires, selon une étude publiée ce mardi 12 avril par l'Ined (institut national d'études démographiques).
L'auteur, Milan Bouchet-Valat, a étudié le niveau de diplômes des conjoints lors de leur première union, depuis les générations nées dans les années 1920 jusqu'à celles nées dans les années 1970, ainsi que le taux de célibat "définitif" de ces cohortes (ceux qui ne se sont jamais mis en couple).
Élévation du niveau d'éducation des femmes
Parmi les générations nées avant la Deuxième Guerre mondiale, la femme était souvent moins diplômée que son conjoint.
Au cours du XXe siècle, l'élévation du niveau d'éducation des femmes, leur entrée massive sur le marché du travail, le développement de la contraception et la fin de la tutelle du mari sur sa femme ont profondément modifié la situation.
Le développement du chômage, en augmentant l'incertitude attachée aux carrières masculines, a rendu risqué le modèle où l'homme se spécialiserait dans l'activité professionnelle et la femme dans la sphère domestique.
La Femme savante fait peur !
( qu'importe la période, le pays, la religion , lui a porté préjudice ou lui a été fatale.... encore aujourd'hui dans les pays musulmans et autres .... )
les femmes réussissent et sont très nombreuses, aujourd'hui, heureusement .....
Sur internet, si tu tapes FEMME INTELLIGENTE donc brillante et cultivée :
elle a le plus de chance de rester seule.
La pintade rose
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Voici une femme Hypatie, son intérêt pour les sciences la mena à la mort !!!!!!!
Mais qui était Hypatie ? Quels éléments de sa vie ont-ils permis ou suscité tant de récupérations différentes ? Fille de Théon d’Alexandrie, mathématicien et dernier représentant connu du fameux Musée, Hypatie est née aux environs de 360 apr. J.-C. Elle bénéficia de l’enseignement mathématique de son père, poursuivit sa formation à Athènes où elle approfondit sans doute la philosophie, et revint s’installer à Alexandrie ; elle y tint des conférences publiques – peut-être même dans le cadre d’une chaire publique – tout en proposant un enseignement privé à un cercle de disciples issus des couches aisées et cultivées de la société alexandrine ou plus lointaine. On s’accorde aujourd’hui à attribuer à Hypatie la rédaction de commentaires sur des œuvres de grands mathématiciens, notamment un commentaire sur les Arithmétiquesde Diophante, mathématicien alexandrin du IIIe s. apr. J.-C., ou encore des commentaires sur les Sections coniques d’Apollonios de Pergè, géomètre du IIes. av. J.-C. Elle aurait également participé à l’édition des Canons astronomiques de Ptolémée, célèbre astronome, mathématicien et géographe, actif à Alexandrie au début du IIe s. apr. J.-C. Excellente mathématicienne, Hypatie n’en est pas pour autant un génie novateur : si on s’accorde aujourd’hui à reconnaître sa capacité remarquable à maîtriser et à expliquer des sujets très ardus, on lui dénie toute invention propre. Hypatie doit plutôt être considérée comme une brillante conceptrice de sortes de manuels à but pédagogique. Son enseignement mêlait sciences naturelles, mathématique et philosophie, d’obédience néo-platonicienne. ( il faut se rappeler que c'était au environ de 360 ans après jc )
La Pintade Rose
Hypatie d'Alexandrie (en grec ancien Ὑπατία / Hypatia) est une mathématicienne et une philosophe grecque, d'Alexandrie. Née entre 355 et 370 selon les sources, elle meurt assassinée par des chrétiens en 415, étant alors démembrée et brûlée. Les textes à son sujet sont souvent contradictoires, les sources étant souvent postérieures ou très orientées, et sa mort violente prêtant à romancer[1].
Son père Théon d'Alexandrie est éditeur et commentateur de textes mathématiques[2]. Il éduque sa fille en l'initiant aux mathématiques et à la philosophie. Elle dirige l'école néoplatonicienne d'Alexandriet
- Selon la thèse de Socrate le Scolastique (vers 440), les chrétiens lui reprochaient d'empêcher la réconciliation entre le patriarche Cyrille d'Alexandrie et le préfet romain Oresteà la suite de conflits sanglants entre diverses communautés religieuses d'Alexandrie.
- Selon la thèse du philosophe néoplatonicien Damascios (en 495), l'évêque aurait découvert par hasard, en passant devant chez Hypatie et en voyant la foule qui s'y pressait, la popularité de la philosophe. Toujours est-il qu'elle est arrachée à sa voiture, entraînée dans une église, siège patriarcal, consacrée à saint Michel, appelée le Cæsareum quand l'édifice était le centre du culte impérial à Alexandrie. Hypatie est déshabillée, tuée à coups de tessons et démembrée. Ses restes sont promenés dans les rues et brûlés.[réf. nécessaire]
- Selon Voltaire, elle serait morte lapidée dans l'église la césarée d'Alexandrie par une foule fanatisée de moines chrétiens sur ordre de Cyrille, évêque d'Alexandrie[11].
D'après Jean de Nikiou (Nicée), au viie siècle[12] :