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01 Nov

Tintin à Saint Nazaire ()()()

Publié par La pintade rose  - Catégories :  #j'aime

Rappelez-vous : dans « Les Sept Boules de Cristal », Tintin, Milou et le capitaine Haddock se rendent à Saint-Nazaire, à l’époque où le port transatlantique existe encore. Ils sont à la recherche de leur ami, le professeur Tournesol. Des méchants bien méchants l’ont kidnappé. Il faut sauver le professeur... ! 

S’étant fixé le but de perpétuer le souvenir du passage de Tintin à Saint-Nazaire, les tintinophiles de l’association nazairienne Les 7 Soleils ont installé, sur les lieux mêmes de l’histoire, six fresques sur métal émaillé. Ces panneaux reproduisent des vignettes de l'album : voir Tintin et ses compagnons arpenter le port de Saint-Nazaire, dans le décor naturel du paysage portuaire, crée un effet de miroir assez troublant…

Les vignettes font aussi revivre tout un pan de l’histoire nazairienne a jamais disparu. En effet, Hergé dessine ses héros dans la ville d’avant-guerre, à l’époque où Saint-Nazaire était encore tête de ligne pour l’Amérique Centrale, au parfum d’aventure et d’exotisme.

Retrouvez les vignettes, avec leurs explications sur l'histoire transatlantique de Saint-Nazaire, dans le dépliant "Dans les pas de Tintin", disponible à l'Office de Tourisme de Saint-Nazaire. 

Tintin à Saint Nazaire ()()()

L'hergéologue Philippe Goddin est venu à Saint-Nazaire raconter comment Tintin, Haddock et Milou y sont arrivés.

Tintin est passé à Saint-Nazaire comme l'atteste le panneau à l'entrée de la ville, près de la gare. Ensuite, il a traversé Penhoët, pour se rendre au port, sur les traces du professeur Tournesol. « Le 2e tome de La Malédiction de Rascar Capac est sorti chez Casterman sous le titre Les Secrets du Temple du Solei», annonce Jean-Claude Chemin, président de l'associationLes 7 Soleils.

Une ville portuaire française

Le Mystère des Boules de Cristal, le précédent tome, s'arrêtait au moment où l'aventure, publiée dans le quotidien belge Le Soir depuis décembre 1943, était interrompue par l'entrée des alliés à Bruxelles, en septembre 1944. « A ce moment-là, Hergé avait prévu d'envoyer vers un port belge Tintin et ses compagnons, explique Jean-Claude Chemin. Hergé pourra reprendre l'histoire deux ans plus tard avec la création de l'hebdomadaire Tintin ».

Philippe Goddin révèle qu'en fait, Hergé avait déjà dessiné l'entrée de la voiture dans une ville portuaire. Cette ville n'était pas nommée mais elle était bien française : en témoigne la carotte accrochée à la façade d'une boutique signalant qu'on y vend du tabac. « Choix logique puisque dans cette histoire qui va se poursuivre au Pérou et quelque part en Amazonie, estime Jean-Claude. Hergé, qui se documentait avec rigueur, met en scène avec Saint-Nazaire, le port tête de ligne de la Compagnie Générale Transatlantique, pour l'Amérique centrale ».

Reconstitution du port d'avant-guerre

En 1946, lorsqu'il introduit Saint-Nazaire dans Les 7 Boules de Cristal, la ville n'existe plus, rasée par les bombardements, le bassin où s'amarraient les paquebots étant désormais recouvert par la base sous-marine. Dans Les Secrets du Temple du Soleil, Philippe Goddin regarde, comme il dit, « par-dessus l'épaule d'Hergé » pour nous montrer comment celui-ci a reconstitué le port d'avant-guerre, en s'inspirant notamment de photos tirées de magazines et prises à Anvers.

À l'époque secrétaire général de la fondation Hergé, Philippe Goddin avait été l'interlocuteur de Jean-Claude Chemin, pour la mise en place des panneaux, en 1995 et 1996, sur le parcours de Tintin. « Une idée magnifique, mais un peu utopique ». Cela fait 20 ans. L'association Les 7 Soleils va marquer cet anniversaire, avec la sortie d'un livre-album sur Tintin et Saint-Nazaire et la traduction de son dépliant Dans les pas de Tintin, en anglais et en espagnol.

 
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Visite dans un temps qui n'existe pas d'une ville qui n'existait plus. Saint-Nazaire prête son décors à l'une des aventures de Tintin : Les 7 Boules de cristal. Rien de fortuit à la présence du port français dans une des plus fantastiques histoires de Tintin. Car Hergé a pris en compte le fait qu'au moment où il situe cette aventure Saint-Nazaire était tête de ligne des paquebots de la Compagnie générale transatlantique pour l'Amérique centrale.

Rappelons l'intrigue des 7 Boules de Cristal. Après deux ans d'absence " l'expédition ethnographique Sanders-Hardmuth est rentrée en Europe après un long et fructueux voyage " explique le journal que Tintin lit dans le train qui le conduit à Moulinsart. De ce voyage, les sept explorateurs ont rapporté une momie qu'ils identifient comme étant celle de l'Inca Rascar Capac. Bientôt, l'un après l'autre, ils sombrent dans une profonde léthargie, secoués à heures fixes par de violentes douleurs. A chaque fois, à leur côté, on a retrouvé une boule de cristal brisée.

" A Saint-Nazaire ! "

Le professeur Tournesol passe à son poignet le bracelet de la momie. Geste de coquetterie fatal : il est enlevé. On a perdu toute trace de ses ravisseurs, jusqu'au moment où le téléphone retentit à Moulinsart. Le capitaine Haddock décroche l'appareil, écoute, se lève d'un coup, disparaît puis réapparaît. Il a enfilé ses vêtements de marin et jeté sur son épaule son sac de toile. Il embarque Tintin dans la Lincoln Zephyr jaune.

Haddock explique à son passager que le coup de fil venait de la police de Saint-Nazaire. La voiture des ravisseurs a été vue dans les environs de cette ville. Soulagé à la perspective de retrouver son ami et grisé à celle de renouer avec l'atmosphère maritime, Haddock se lance dans cette description lyrique : " Et puis, pensez donc : Saint-Nazaire, le port, les quais, l'océan, le vent du large, les embruns qui vous fouettent le visage... " On apprendra un peu plus tard de la bouche du général Alcazar, alors que celui-ci s'apprête à embarquer à Saint-Nazaire à bord d'un paquebot pour l'Amérique du sud, que les ravisseurs de Tournesol sont des indiens quichuas. S'ils cherchent à regagner leur pays, rien de surprenant à ce que leur voiture ait été vue dans les environs du port nazairien. D'ailleurs on la retrouve noyée dans un des bassins du port. Dans la période qui a précédé la seconde guerre mondiale, les paquebots qui partaient de Saint-Nazaire, rejoignaient les Antilles et Panama. Ensuite, par le canal, on pouvait gagner la côté pacifique et, en particulier Callao, le port de Lima.

Saint-Nazaire va s'avérer être une fausse piste et c'est à la Rochelle que Tintin, Haddock et Milou retrouveront la trace des ravisseurs et de leur victime, trace qui les conduira... à Callao !

Une histoire effacée ?

A quelle époque peut-on situer le passage de Tintin et de ses compagnons à Saint-Nazaire ? Nécessairement avant le début de la deuxième guerre mondiale. La ligne transatlantique  -  la «Transat»- a été interrompue par la guerre. L'occupant allemand a détruit les installations de la CGT et fait édifier, à partir de 1941, la base des sous-marins précisément sur le bassin où la Transat venaient amarrer ses paquebots. Une autre date encadre leur venue : 1938. C'est cette année-là que sort aux Etats-Unis le cabriolet Lincoln Zephyr piloté par le capitaine Haddock pour venir à Saint-Nazaire. Ce modèle sera produit à 600 exemplaires jusqu'en 1940. 

" Les 7 Boules de cristal "- page 55
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Enfin, nous sommes au printemps, comme en témoigne au début de l'album l'arbre en fleur de la gare de Moulinsart, et sur la route conduisant à Saint-Nazaire la giboulée qui, sans leur laisser le temps de relever la capote, trempe Tintin et le capitaine Haddock. L'ambiance est en apparence paisible : convenons que nous sommes au printemps 1939. Dans la réalité Hergé fait entrer Tintin, Haddock et Milou à Saint-Nazaire à la fin octobre 1946, par les pages centrales de l'hebdomadaire Tintin créé six semaines plus tôt, le 26 septembre exactement. Autrement dit, Tintin arrive à Saint-Nazaire dans un temps qui n'existe pas et une ville qui n'existe plus.

La ville a été détruite à 85 %, par les Allemands pour ce qui concerne le quartier du Petit-Maroc, et pour le reste par les bombardements alliés. Il ne subsiste, dominant le champ de ruines, que la base des sous-marins et la gare ferroviaire miraculeusement préservée, et quelques pâtés de maisons, notamment en bordure du front de mer.

La ville a été détruite à 85 %, par les Allemands pour ce qui concerne le quartier du Petit-Maroc, et pour le reste par les bombardements alliés. Il ne subsiste, dominant le champ de ruines, que la base des sous-marins et la gare ferroviaire miraculeusement préservée, et quelques pâtés de maisons, notamment en bordure du front de mer.

Le temps qui n'existe pas, c'est celui dans lequel Hergé a choisi d'inscrire les aventures de Tintin quand il reprend en octobre 1940 leur publication dans le grand quotidien belge Le Soir.

Pourquoi Saint-Nazaire ?

Comment Hergé en est-il venu à intégrer Saint-Nazaire dans son récit ? Certes Saint-Nazaire était tête de ligne de la CGT pour l'Amérique centrale. Mais il aurait pu faire passer Tintin et ses compagnons par Le Havre où, depuis les années vingt, les paquebots de la Transat faisaient leur charbon - ce qui entraina d'ailleurs une immigration de familles nazairiennes dans le port de la Manche. Hergé y a pensé (voir encadré).

Dans ces années trente, Saint-Nazaire n'accueille que des petits paquebots, à raison d'un seul voyage régulier par mois, et qui partent donc du Havre. Ici, ils n'embarquent que quelques dizaines de personnes et trouveront leur complément de passagers en Espagne, à Santander et à La Corogne ; soit un total de 4 à 5 000 passagers par an, sauf pour l'année 1937 où plus de 17 000 passagers venus visiter l'exposition internationale de Paris foulent les quais nazairiens. Rien dans les archives de Hergé n'explique son intérêt pour Saint-Nazaire. Rien, sauf un modeste article de presse paru dans Le Soir le 31 août 1944. 

Entrepont des émigrants dans Escal'Atlantic - Crédit : D. Macel/Ville de Saint-Nazaire

Réduit à une feuille recto-verso par le manque de papier, le journal publie, outre les aventures de Tintin sous la forme d'une bande -un strip- de trois ou quatre cases, les communiqués de la Wehrmacht et, pour combler le vide d'informations, une série d'articles sur les ports français : Le Havre, Bordeaux, Marseille... et, en seize lignes, une description de Saint-Nazaire : " l'avant-port de Nantes est une ville moderne, un centre industriel et la tête de plusieurs maritimes importantes..." Décrivant ainsi une ville qui n'existe plus, Le Soir est lui aussi entré dans le temps qui n'existe pas, celui-là d'une France où les ports auraient continué à vivre, intactes, à l'écart de la guerre...

Pour le reste, Hergé, qui n'est jamais venu à Saint-Nazaire, s'est inspiré de photos découpées dans des magazines et rigoureusement classées dans sa documentation. La scène qui voit le capitaine Haddock enlevé avec un ballot est la réplique précise d'une photo vraisemblablement prise sur le port d'Anvers. Celle où Tintin court vers le paquebot est une adaptation d'un photo du départ d'un paquebot prise peut-être aux USA. Il compose l'entrée à Saint-Nazaire à sa façon, plaçant là le gazomètre qui se trouvait quelques rues plus loin. Mais il n'oublie pas que dans un port construisant des navires, des grues se profilent nécessairement dans la perspective de certaines rues, et qu'en France la vente de tabac est signalée sur la façade des débits par une carotte rouge. Les ouvriers se rendent au travail -nous sommes dans le quartier de Penhoët- à vélo ou à pied, la "baoule" à l'épaule. Certes les couleurs des cheminées du paquebot à bord duquel embarque le général Alcazar ne correspondent à aucune vraie compagnie et le drapeau rouge flottant sur les bureaux de la Transat -dont l'architecture est assez fidèle- détonne. Mais s'il faut trouver une vraie faiblesse à l'auteur, c'est dans la manière dont il représente la ville sur le plan accroché dans le bureau du commissaire de police : dans le Saint-Nazaire d'avant-guerre, ville moderne grandie d'un coup au milieu du XIXe siècle, les rues dessinées au cordeau se croisaient à angle droit, comme d'ailleurs dans celui d'aujourd'hui. Ici, les rues se rencontrent de manière apparemment aléatoire ; en bas à gauche, deux espaces verts désignent sans doute un jardin public, mais, curieusement, aucune présence de bassins ni de la mer. Sauf à imaginer que le commissaire aurait la nostalgie de sa précédente affectation au point d'accrocher le plan de celle-ci dans son bureau, ce plan-là en tout cas ne ressemble en rien à celui de Saint-Nazaire. Mais on lui pardonnera ! Dans cette ville reconstruite, où il ne reste guère de vestiges de la ville primitive -sinon l'ancienne gare qui prêtera sa façade au prochain théâtre, et des noms de rues : Santander, La Havane, Mexico, Veracruz... désignant les destinations des paquebots qui partaient de Saint-Nazaire- Hergé nous permet grâce à cet épisode nazairien des 7 Boules de cristal de rappeler ce moment fondateur de la ville. C'est de l'ouverture de la ligne postale régulière, le 14 avril 1862 avec le départ de La Louisiane, que découla quelques mois plus tard l'implantation des chantiers de construction navale dont c'était, en décembre 2011, le 150e anniversaire...

Hergé et le Normandie

Pour revenir sur le Vieux Continent, Tintin emprunte à deux reprises le paquebot Normandie, navire amiral de la Compagnie Générale Transatlantique. D'abord dans la première version, en noir et blanc, de L'Oreille cassée parue en 1938. Le paquebot disparaîtra dans la version couleur quand l'histoire sera ramenée au format de 62 pages. En revanche, il faut attendre la version couleur de Tintin en Amérique pour revoir Tintin à bord du Normandie. Publiée dans Le Petit Vingtième en 1931-32, la troisième aventure de Tintin a été mise en couleur en 1945. Hergé introduit donc le Normandie dans Tintin en Amérique alors que celui-ci n'existe plus puisqu'il a été détruit par un incendie le 9 février 1942 dans le port de New-York alors qu'il subissait des travaux pour être transformé en transport de troupes.

Vue de la timonerie avec les chadburns - Crédit : A. Klose/SNTP

En fait Hergé était très admiratif de la ligne du fleuron de la Compagnie Générale Transatlantique, dont la coque révolutionnaire avait été dessinée par un architecte naval russe, Vladimir Yourkevitch. Lancé à Saint-Nazaire le 29 octobre 1932, le Normandie remporta le Ruban bleu dès sa première traversée début juin 1935. C'est ainsi que Hergé le fait figurer dans L'Eruption du Karamako, une aventure de Jo, Zette et Jocko, les personnages créés par Hergé à la demande d'hebdomadaire catholique français Coeurs Vaillants. Mais, dans L'Oreille cassée et L'Eruption du Karamako, Hergé commet une erreur dans le dessin du Normandie: il fait sortir de la fumée de la troisième cheminée du paquebot alors que celle-ci était factice et abritait entre autres le chenil. Erreur dont il se garde dans Tintin en Amérique : les cheminées ne fument pas !

Comment Tintin faillit ne pas venir à Saint-Nazaire

Publiée en strips -des bandes de trois ou quatre cases- dans le quotidien Le Soir depuis que, pour cause de pénurie de papier, son supplément hebdomadaire Le Soir Jeunesse a cessé de paraître, l'aventure est brutalement interrompue le 3 septembre 1944 par la libération de Bruxelles par les Alliés. Elle s'arrête au moment où, marchant dans une rue de Bruxelles, Tintin est tellement absorbé par la lecture de son journal qu'il heurte un passant : le général Alcazar. Le général, reconverti dans le lancer de poignards sous le nom de scène de Ramon Zarate, lui annonce que son partenaire a disparu. Hergé avait dessiné quelques-unes des bandes qui auraient dû suivre. Ainsi, si Haddock embarque bien Tintin dans sa Lincoln Zephyr, un panneau publicitaire planté en bordure de route invite à " passer vos vacances sur le littoral ". Il s'agit évidemment du littoral belge, probablement d'Ostende.

Hergé avait collé dans un cahier d'écolier les strips paru dans Le Soir en vue de préparer le futur album. Sur la page comportant le dernier strip du Soir où Tintin et Alcazar conversent, Hergé a indiqué au crayon : " Tout ce dialogue prendra place au Havre ". Ce qui était plausible car si aucun port belge n'était relié à l'Amérique du Sud, c'est du Havre que partaient les paquebots mis en ligne à Saint-Nazaire. Fin 1945, début 1946, Hergé termine cette histoire qui sera reprise en septembre 1946 dans le tout nouveau journal Tintin. C'est alors qu'oubliant Ostende et le Havre, il fait prendre à Tintin, Haddock et Milou la route de Saint-Nazaire...

Les 7 Soleils. Dans les pas de Tintin, Haddock et Milou

Créée il y a 25 ans, l'association nazairienne Les 7 Soleils s'est donnée pour objet de perpétuer le souvenir du passage de Tintin, du capitaine Haddock et de Milou à Saint-Nazaire. Pour ce faire, elle a jalonné leurs parcours en implantant en ville et sur le port six fresques sur métal émaillé reprenant autant de dessins tirés de l'épisode nazairien des 7 Boules de cristal. Ce parcours est prolongé depuis juillet 2011 par la table d'orientation Tintin et la mer. Installée près du vieux môle elle réunit les treize autres ports réels visités par Tintin ainsi que deux lieux relevant de la géographie imaginaire de Hergé : celui de la chute de l'aérolithe dans L'Étoile mystérieuse et celui du naufrage de la Licorne.

Inauguration de la table d'orientation

Mené avec l'accord et le soutien des Studios Hergé et de Moulinsart S.A., ce projet a pu aboutir grâce au concours de la Ville de Saint-Nazaire, de la Carene, du département de Loire-Atlantique, de la région des Pays de la Loire, de la Communauté européenne, des CCI de Nantes et de Saint-Nazaire, du port autonome, et d'entreprises (chantiers naval, caisse d'Epargne, GTM, MTTM, Cargill, Boluda). 

Parallèlement, l'association Les 7 Soleils a créé l'exposition Tintin, Haddock et les bateaux. Présentée à Saint-Nazaire en 1999, elle a été reprise sous différentes formes par les musées de la marine de Paris, Barcelone, Londres, Stockholm ainsi qu'à Ostende. L'association est également à l'initiative du procès du général Alcazar en cour d'assises de Loire-Atlantique en novembre 2001.

Tintin à Saint Nazaire ()()()
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