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08 Aug

Adélaïde Clermont-Tonnerre, une écrivaine hors-pair ()()

Publié par La pintade rose  - Catégories :  #Femmes Femmes..., #j'aime

Elle est belle mais pas QUE ....

Elle a écrit deux romans avec de nombreux prix

   (à lire cet été ou à découvrir absolument)

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Adélaïde de Clermont-Tonnerre, née le 20 mars 1976 à Neuilly-sur-Seine, est une journaliste et romancière française.
Fille aînée de Renaud, Louis, Amédée, Bernard de Clermont-Tonnerre (1950) et de Gilone Boulay de la Meurthe (1949), Adélaïde Marie Aimée de Clermont-Tonnerre est l'arrière-petite-fille en ligne maternelle de la princesse Isabelle d'Orléans, sœur du « comte de Paris ».
Ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (lettres et sciences humaines), parente éloignée d'Hermine de Clermont-Tonnerre, elle commence sa carrière dans les secteurs de la banque et de la finance, notamment à Mexico pour la Société générale[4], avant de prendre la décision de se réorienter vers le journalisme. D'abord journaliste à Madame Figaro, elle est directrice de la rédaction à Point de vue depuis 2014. Elle achète l'hebdomadaire à Altice en 2018.
À partir de 2008, elle est membre du jury permanent du Prix de la Closerie des Lilas qui récompense un roman de femme paru entre janvier et mars de chaque année[6]. Elle est également membre du jury du prix Françoise-Sagan, dont elle a été lauréate et membre du prix Fitzgerald.
Elle est membre de la Commission sur l'image des femmes dans les médias.
Son premier roman, Fourrure, publié en 2010, dans la collection bleue des éditions Stock, a reçu le prix Maison de la presse[8], le Prix Françoise-Sagan[3], le prix Bel Ami[9], le Prix du Premier Roman de Femme[10] et l'un des Prix littéraires Les Lauriers Verts 2010, en catégorie révélation[11]. Ce roman a également été finaliste du Prix Goncourt du premier roman et sur la liste d'été du prix Renaudot.
Elle participe à l'émission de télévision de Franz-Olivier Giesbert Semaine critique ! (France 2), entre 2010 et 2011. À la rentrée 2011, elle reste chroniqueuse au sein de l'émission de télévision culturelle d'Élizabeth Tchoungui Avant-premières (France 2). Sur la chaîne Paris Première l'émission Ça balance à Paris, présentée par Éric Naulleau, l'a choisie pour rejoindre l'équipe de ses chroniqueurs. Elle fait également partie des plumes qui font le portrait des invités de Marie Drucker dans son Journal inattendu, sur RTL. Le 23 mai 2014 elle fait sa première apparition en tant que chroniqueuse dans l'émission Les pieds dans le plat sur Europe 1 présentée par Cyril Hanouna. Depuis la rentrée 2016, elle participe à l'émission d'information Actuality sur France 2 présentée par Thomas Thouroude dont les audiences peinent.
En 2016, elle sort son second roman, Le Dernier des nôtres. La critique est positive, dans Le Point, Marc Lambron le qualifie ainsi de page-turner de la rentrée et parle d'un roman "comme la France en produit peu". Étienne de Montety du Figaro Littéraire y retrouve « Le grand vent de l'histoire », Olivia de Lamberterie dans Télématin la qualifie de « maîtresse de la narration », Claire Julliard dans l'Obs loue « Un roman des origines captivant » tandis qu'Anne-Sophie Lapix dans C à vous remarque « On ne lâche plus son livre. Absolument passionnant ». En septembre 2016, elle reçoit pour cet ouvrage le prix du roman à la Forêt des Livres et le prix des librairies Filigranes en Belgique puis le 27 octobre 2016 le Grand prix du roman de l'Académie française. Lors de la remise du prix – accompagné d'un chèque de 10 000 euros –, l'académicien Angelo Rinaldi salue un style « élégant et efficace » et Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuelle, dit que ce « roman d'imagination a emballé l'Académie ». Son roman était également finaliste du prix Renaudot et du Prix Interallié. En Novembre 2017, elle participe au recueil "13 à tables, des écrivains s'engagent" en faveur des Restos du Coeur.
Mariée à Laurent Delpech, elle est mère de deux garçons.


Œuvres :Romans

    ▪    Fourrure, Paris, Éditions Stock, 2010, 573 p.  l'histoire d'une ambitieuse, fille de madame Claude dans les années Giscard avant de devenir une écrivaine célèbre ; traduction italienne : Il visone bianco, Mondadori, 2011 ; traduction grecque, Patakis, 2012. traduction en estonien.
    ▪    Le Dernier des nôtres, Éditions Grasset et Fasquelle, Paris, 2016, 496 p. – Grand prix du roman de l'Académie française. Traductions en anglais, néerlandais, espagnol, portugais, italien, allemand, polonais, serbe, roumain. Audio Livre. Edition Livre de Poche.

D’accord, le nom de Gary n’apparaît nulle part, mais on ne peut s’y tromper. De même le nom de Valéry Giscard d’Estaing n’est pas imprimé. Mais quel est donc ce président de la République qui a succédé à Georges Pompidou, qui tombe follement amoureux de la jeune Zita et qui, quoique lui-même client de Madame Claude, ne parvient cependant pas à acheter les prestations de la demoiselle? L’ancien président ayant lui-même, dans un roman récent, projeté sa libido sur la défunte Lady Di, qui n’en pouvait mais, est-il aujourd’hui fondé à protester contre des spéculations sur sa vie sexuelle à l’Elysée? Et à s’indigner de se voir attribuer la chute de Madame Claude pour se venger de son échec à convaincre la call-girl de haut vol de coucher avec lui? Un procès littéraire en diffamation, Valéry Giscard d’Estaing contre Adélaïde de Clermont-Tonnerre, voilà qui aurait de la branche!

L’éditeur nous dit que son auteur, ancienne élève de l’Ecole normale supérieure, est "née une année de sécheresse historique". Elle n’a pas été victime de cette sécheresse puisque son roman compte près de 600 pages. A 34 ans, elle n’a donc pas connu Romain Gary (mort en 1980), ni Madame Claude dans l’exercice de son luxueux commerce, ni VGE dans ses fonctions élyséennes. Mais elle s’est bien renseignée. Les normaliens apprennent à faire de solides enquêtes. Leur apprend-on aussi à mêler fiction et réalité? Fourrure est un demi-roman comme il y a des demi-mondaines.

Au vrai, Fourrure est un mélo divertissant qui raconte l’ascension et la chute de Zita Chalitzine, fille d’un bouquiniste et d’une concierge éléphantesque. Elle déteste sa mère comme elle est détestée de sa fille, Ondine, née d’un père dont on ne connaîtra l’identité qu’à la fin du livre mais qui n’est pas Romain Kiev. Très épris, jaloux, tyrannique, celui-ci lui apprend l’amour, la désinvolture, l’égotisme, et, s’il n’en fait pas l’héritière de son talent, il stimule assez sa culture et son ambition pour la conduire sur les chemins tapageurs de l’écriture à succès. Et à scandales de toutes sortes. Cela lui vaudra le surnom de Calamity Jane.

Mademoiselle Adélaïde de Clermont-Tonnerre ne recherche-t-elle pas ce genre de notoriété? Sa verve provocante s’y prête. Elle alterne des scènes ratées (comme la visite à Françoise Sagan), des scènes réussies (un mariage dans la haute société parisienne et londonienne) ou des scènes amusantes (la logorrhée – "logorrhée verbale" est un pléonasme, Mademoiselle Adélaïde – d’un homme pendant qu’il déshabille une femme). Mais, dans ce roman-feuilleton qui est somme toute une charge à grandes guides contre l’hypocrisie de l’argent, du pouvoir et des convenances, le meilleur, à contre-emploi, pourrait-on dire, est le récit d’un amour vrai et désespéré dans une chambre d’hôpital.

Fourrure, d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Stock, 575 p., 23 euros.

Source: JDD papier

Le Figaro littéraire. Un captivant roman des origines. Claire Julliard, L'Obs.

Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme. Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère accouche d'un petit garçon. Avec puissance et émotion, l'auteur nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d'un monde finissant à l'énergie d'un monde naissant... Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de cette saga passionnante. Romanesque et romantique, une construction formidable. Olivia de Lamberterie, Télématin. Voici un roman comme la France en produit rarement : c'est-à-dire guère français, mais " pulp " , d'esprit feuilletoniste et américanotrope. Marc Lambron, Le Point. Le Dernier des nôtres prend le grand vent de l'histoire.

Etienne de Montety.

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